Vous êtes votre meilleur docteur.

Vous êtes votre meilleur Doctor

J’aimerais vous partager une croyance qui s’est matérialisé dans ma réalité et qui a changé ma vie à jamais : je suis ma meilleure docteur, je peux guérir en écoutant mon corps et en libérant de la charge psychique qui l’alourdit.
Le yoga part d’une croyance que les blessures physiques ne sont que les conséquences de problèmes psychiques associés.

Je vous partage un extrait du livre « Yoga Thérapeutique «  de BKS Iyengar, ce maitre yogi qui a développé et répandu la pratique du hatha yoga traditionnel. Au cours de sa vie, il a été atteint de différentes maladies graves qu’il a pu guérir grâce à sa pratique.
«  Nous avons tendance à croire que nos problèmes physiques sont le résultat de facteurs externes comme le climat ou la nourriture. En réalité nous avons tous une susceptibilité différente aux modifications de l’environnement et cette différence est le résultat de celle qui existe entre les forces intérieures de chacun. La force intérieure d’une personne est la somme de ses caractéristiques physiques et psychologiques, mentales, émotionnelles et spirituelles. Sa condition physique doit être jugée à partir de l’ensemble de ces paramètres et non de façon isolée.
Ainsi la facilité avec laquelle un individu s’enrhume, tousse ou souffre de diarrhée ou acidité au moindre accroc est souvent le signe de son état psychique. Ces affections ne sont que les symptômes de son anxiété profonde, sa peur ou son stress. Les asanas aident à développer la force intérieure nécessaire pour rester en bonne santé en dépit des changements climatiques, alimentaires ou de la pression. «

Au cours de mes voyages, j’ai rencontré plusieurs personnes dont la pratique du yoga a considérablement amélioré leur santé. J’ai une gratitude et une foi infinie pour cet art de vie qu’est le YOGA.

Je vous partage mon témoignage sur le sujet et si cela vous est aussi arrivé je vous invite à témoigner dans les commentaires pour convaincre les plus récalcitrants que le principe d’auto guérison n’est pas un mythe mais bel et bien une réalité.

Lorsque j’ai pris la décision de faire une formation de professeur de yoga, je voulais le faire uniquement pour moi. Je ne voulais pas devenir professeur de yoga, je souhaitais simplement apprendre un maximum sur cet art qui me faisait tant de bien.

Au cours de ma formation, à peu près au milieu, je me suis blessé le dos dans une torsion en poussant mon corps un peu trop loin. Je ne pouvais plus marcher. Je me suis alors posée la question : dois je continuer cette formation ? Je n’avais de toute façon pas envie de devenir professeur de yoga. Et puis sur les conseils d’un cher ami, j’ai décidé d’aller jusqu’au bout et de faire en sorte de me rétablir au plus vite et rattraper mon retard.
Comme je ne pouvais pas pratiquer les asanas, je m’asseyais et je regardais les autres pratiquer.

Une femme venant de l’extérieur pratiquait quelques fois avec nous. Elle attire en particulier mon attention. Je suis captivée par la beauté de sa pratique. Les mouvements sont gracieux, presque sans effort dans des postures qui demandent une très grande force intérieure. Je décide de faire sa connaissance.Elle me raconte son histoire.

Il y a quelques années, elle a été atteinte d’une maladie de peau très rare qui finit par attaquer la moelle épinière et crée une paralysie irréversible. Cette maladie est considérée incurable pour la médecine occidentale. Seule une opération avec 50% de chance de réussite pouvait arrêter la progression de la paralysie. Elle décide de suivre son intuition et ne pas procéder à l’opération. A la place elle se met à prier… elle qui n’avait jamais prié jusqu’à présent. Quelques temps après, elle fait la rencontre d’une professeur de yoga qui commence à l’initier au yoga depuis sa chaise roulante. Avec le temps, la maladie régresse tout doucement. Au fil des années, elle se remet à marcher, et arrive même au stade de disparition totale des symptômes de sa maladie, avec épisode de régression n’affectant que la peau et non plus la moelle épinière comme avant. Elle me dit que pendant toutes ces années, elle avait pris l’habitude de prier et de répéter un enchainement précis qui ressemble fortement à la salutation au soleil et à la prière musulmane. Enchainement qu’elle répétait tous les jours une centaine de fois.
Aujourd’hui, elle anime une communauté de 60 000 personnes atteintes de la même maladie pour les aider à guérir à travers le yoga.

Le lendemain je décidais de me guérir sérieusement et de suivre mon intuition.
J’avais accès à une piscine d’eau salée et à la mer juste à côté. Les conditions étaient idéales.
Je passais des heures à flotter dans l’eau et à me masser. J’avais assisté quelques mois auparavant à une conférence d’un médecin indien qui avait introduit la méditation dans sa pratique de médecine. En amenant la conscience sur la blessure et en envoyant des pensées de guérison, il est possible de se rétablir plus rapidement. Je me concentrais donc à amener ma conscience dans mon dos pour relâcher les contractions musculaires profonde. J’envoyais de la guérison à ma blessure.
Après 2 jours passés à flotter dans l’eau, à méditer et à m’auto masser dans l’eau, je me sentais beaucoup mieux et je pouvais marcher.
Puis je suis allée dans la mer un après midi pour flotter encore : je suis entrée dans un état de méditation profond. Il s’est alors passé quelque chose de l’ordre du mystique, miraculeux, incompréhensible sur le coup … j’ai ressenti l’âme de la mer, j’ai ressenti sa protection, sa chaleur, son amour me dorloter au rythme des vagues, comme une mère. J’ai eu envie de pleurer de tant de beauté. En sortant de l’eau, je me sentais incroyablement mieux à tel point que j’ai pu reprendre ma pratique rapidement, en y allant pas à pas.

La pratique du yoga thérapeutique me permet d’avoir confiance en ma capacité d’auto guérison, qui n’est que le produit de la conscience que j’ai de mon corps, des émotions qui me traversent, des pensées qui me traversent, pour libérer la souffrance profonde à la racine de tous ces troubles.

Je ne peux pas m’empêcher de faire le parallèle entre cette planète qui se meurt et notre auto destruction à l’échelle individuelle.

Plus de 60% de la population prend des anti dépresseurs selon une étude de la sécurité sociale. Cela révèle un état de mal être individuel et collectif profond.

La seule action qui à mon sens permettrait de faire tourner la vapeur serait qu’un maximum de personnes se soigne pour que la Terre puisse guérir à son tour.

L’extérieur n’est q’un miroir de notre monde intérieur. C’est l’enseignement du Buddha.

Je nous souhaite à tous un merveilleux futur en vivant le plus merveilleux des présent.